Si vous ne naviguez pas, vous pouvez zapper ! C'est l'heure du premier bilan technique .
Le plan du bateau ( un Fauroux ) est très bon. Comme toujours il s'agit d'un compromis mais il est réussi. Le bateau est confortable à la mer comme au mouillage . Le côté biquille ne se remarque qu'au près mais le bateau qui n'est pas un super capeur reste vif et rapide comme on l'a vu en Manche Est. Il est stable au portant, raide à la toile et pardonne beaucoup:
Son vrai problème est celui de ses aménagements : fait en petite série rien n'a été pensé en terme d'accessibilité. Par exemple il n'y a aucun moyen d'accéder au démarreur ! Toute réparation se transforme vite en punition...
Une seule panne : l'alternateur d'arbre d´hélice qui vient d´être réparé à Terceira . Remontage 3 heures.. Sans parler de son montage électrique "automatique" avec une série de relais et pas de schéma de montage. J'ai tout simplifié avec l'aide de Michel de "l'âme de mer" .Aucun autre problème par ailleurs. L'éolienne, comme on était surtout au largue ,a largement suffi à alimenter le bateau sans qu'il y ait eu à se rationner le moins du monde.
Le transpondeur AIS que j'ai monté juste avant de partir est une vraie merveille. Pour la première fois j'ai observé des cargos se dérouter pour moi une dizaine de miles avant d'être vraiment dangereux. Je pense que les plus récents ont un programme d´évitement automatique. Dans le brouillard vers Cherbourg il a été très utile également, beaucoup plus compréhensible que le radar. En couplant les deux le risque d'abordage est vraiment amoindri. Attention néanmoins aux pêcheurs espagnols en maraude qui n'émettent que quelques minutes quand ils vous ont repéré puis coupent leur émission. Ils ne cherchent pas vraiment à être suivis, je suppose qu'íls fraudent...
Autre succès électronique le téléphone Iridium : bien drivé par des amis d'Arnold avant le départ j'ai pu communiquer sans problème avec la maison et obtenir d'excellents fichiers météo qui m'ont beaucoup aidé.
Le régulateur d'allure ( un Windpilot allemand )dont c'était le premier vrai essai a fonctionné impeccablement : moins d'une heure de barre sur toute la traversée. Un seul problème : le seul écrou que je n'ai pas vérifié avant le départ s'est perdu en mer. Heureusement il faisait jour et j'en avait un de rechange . On était au portant par force 6 á 7,5 nœuds, ça a fait un sacré départ au lof ! Petits oublis, gros soucis !
Le foc léger tout neuf n'a servi que 3 ou 4 heures. Il est aussi bien coupé qu'encombrant. L'emmagasineur marche facilement. A suivre...
Aucun problème de ragage non plus, il a suffi de surveiller.
Au total donc, un premier bilan convainquant. Pourvu que ça dure !
Je n'aurai qu'un vrai conseil pour ce type de navigation point sur lequel beaucoup avaient insisté auprès de moi avant le départ : savoir attendre les bonnes fenêtres météo sinon gare ...Pas d'impératif de date ,jamais !
Allez , à la prochaine !
Gabrielle
samedi 23 juillet 2011
Pour les voileux seulement....
vendredi 22 juillet 2011
La traversée en quelques images....
Bonjour les enfants, restez bien sages pendant la projection, sinon le monsieur vous grondera....
Aujourd'hui il n'y aura que des photos. Je ne m'en sort pas encore très bien avec les vidéos : match caméra vs moi-même 1 pour la camera, zéro pour moi !
Il faut comprendre d'abord qu'en mer le bateau c'est ça : ça marche tout seul ! C'est pour cela que, comme vous le verrez , les repas sont si importants.
Là notre dernier repas à Loctudy avant le départ. Eh oui, c'est un moules frites !
Au départ comme à l'arrivée des dauphins. L'animal est sympathique mais prend très mal la pose !
Ils nous entourés par calme plat. Je pense qu'ils s'ennuyaient autant que nous alors, ils sont venus se détendre un peu.
Arnold à la manoeuvre , toujours un grand moment .
Vous allez dire qu'on ne pensait qu'à manger. Compte tenu de l'investissement en matériel de pêche sur Gabrielle, ce thon ( probablement suicidaire) a coûté son poids en caviar ! Alors respect !
Changement de quart ...Le lever du grand fauve !
Un petit grain sur l'Atlantique comme nous en avons eu beaucoup.
Et voilà les enfants, le soir tombe et il est temps d'aller au lit.
La prochaine fois il y aura ( ou devrait avoir...) des clips vidéos.
Alors, à la prochaine !
Aujourd'hui il n'y aura que des photos. Je ne m'en sort pas encore très bien avec les vidéos : match caméra vs moi-même 1 pour la camera, zéro pour moi !
Il faut comprendre d'abord qu'en mer le bateau c'est ça : ça marche tout seul ! C'est pour cela que, comme vous le verrez , les repas sont si importants.
Là notre dernier repas à Loctudy avant le départ. Eh oui, c'est un moules frites !
Au départ comme à l'arrivée des dauphins. L'animal est sympathique mais prend très mal la pose !
Ils nous entourés par calme plat. Je pense qu'ils s'ennuyaient autant que nous alors, ils sont venus se détendre un peu.
Arnold à la manoeuvre , toujours un grand moment .
Vous allez dire qu'on ne pensait qu'à manger. Compte tenu de l'investissement en matériel de pêche sur Gabrielle, ce thon ( probablement suicidaire) a coûté son poids en caviar ! Alors respect !
Changement de quart ...Le lever du grand fauve !
Un petit grain sur l'Atlantique comme nous en avons eu beaucoup.
Et voilà les enfants, le soir tombe et il est temps d'aller au lit.
La prochaine fois il y aura ( ou devrait avoir...) des clips vidéos.
Alors, à la prochaine !
mardi 19 juillet 2011
En attendant les images...
Pour vous faire patienter un peu ( les photos arriveront plus tard) je vais vous raconter cette étape.
Pour parler franc elle m'inquiétait car je n'avais jamais navigué aussi loin sur un temps aussi long : 1163 miles marins pour arriver en plein milieu de l'Atlantique c'est une vraie trotte et on se pose beaucoup de questions avant le départ.
La fenêtre météo était bonne : vent nul au départ et à l'arrivée soit 48 heures prévisibles au moteur . Pour le reste du vent de NW variant entre force 2 et 6 sans problème pour le bateau : à la voile on irait vite avec un vent de travers mais inconfortablement , les vagues étant elles aussi de travers amenant un important roulis. Pour l'inconfort on n'a pas été déçus... Nous étions (presque) à l'abri d'une surprise météo pouvant recevoir des fichiers de prévision par téléphone satellite. Effectivement celles-ci ont été parfaites, réactualisées tous les deux jours , précises à 3 heures près. Au total : sans faute avec le temps , un point fondamental compte tenu de la violence des coups de vent dans le golfe de Gascogne et au large du cap Finistere en Espagne.
La vie à bord n'a pas posé de soucis non plus. Le bateau a été facile à mener à deux, Martine ne participant ni à la veille ni aux manœuvres. Un rythme de vie s'est rapidement installé, centré sur les repas toujours préparés par Arnold et là grande classe : magrets de canard, potée liégeoise, couscous maison et j'en passe... Moi qui espérait perdre du poids ...C'est un complot d'Arnold qui craint que je ne devienne encore plus attractif si je maigris. Faut le comprendre, je suis tellement plus beau que lui, alors il est jaloux !
En mer, passée la route de cargos de Sein au cap Finistere, le désert. Rien ! Que dalle ! Pas un pèlerin ! On a été plusieurs jours jours sans voir personne et s'est assez troublant , mais on fini par s'y faire.
Au départ et à l'arrivée des centaines de dauphins, jouant sous l'étrave, plongeant, sautant , un vrai ballet. On ne s'en lasse pas.
Les baleines j'en ai vues une fois à quelques centaines de mètres. En fait j'ai surtout vu leur souffle montant à plusieurs mètres au dessus de l'eau. La mer étant formée , je n'ai qu'entre vu leur corps au ras de l'eau.
Enfin, une tortue de mer est passée paisiblement,presque contre le bateau . Je n'en avait jamais observée.
Le temps est passé comme ça . Cela ne m'a jamais semblé long ni court d'ailleurs... Une vie s'installe, répétitive et quelque part anesthésiante.
C'est à l'approche de l'arrivée qu'on se réveille et alors là on devient impatient. Les dernières heures ont parues longues avant un atterrage de rêve . grand beau temps chaud , beauté de la baie de Praia da Vitoria.
Reçus par des amis, on a été invités à peine le pied posé sur le ponton.
Voilà, une traversée tranquille, banale, rien d'héroïque en fait.
Je vous quitte car il y a la queue au bureau internet du port.
La prochaine fois pas de baratin . photos et films ! Du tourisme quoi !
Pour parler franc elle m'inquiétait car je n'avais jamais navigué aussi loin sur un temps aussi long : 1163 miles marins pour arriver en plein milieu de l'Atlantique c'est une vraie trotte et on se pose beaucoup de questions avant le départ.
La fenêtre météo était bonne : vent nul au départ et à l'arrivée soit 48 heures prévisibles au moteur . Pour le reste du vent de NW variant entre force 2 et 6 sans problème pour le bateau : à la voile on irait vite avec un vent de travers mais inconfortablement , les vagues étant elles aussi de travers amenant un important roulis. Pour l'inconfort on n'a pas été déçus... Nous étions (presque) à l'abri d'une surprise météo pouvant recevoir des fichiers de prévision par téléphone satellite. Effectivement celles-ci ont été parfaites, réactualisées tous les deux jours , précises à 3 heures près. Au total : sans faute avec le temps , un point fondamental compte tenu de la violence des coups de vent dans le golfe de Gascogne et au large du cap Finistere en Espagne.
La vie à bord n'a pas posé de soucis non plus. Le bateau a été facile à mener à deux, Martine ne participant ni à la veille ni aux manœuvres. Un rythme de vie s'est rapidement installé, centré sur les repas toujours préparés par Arnold et là grande classe : magrets de canard, potée liégeoise, couscous maison et j'en passe... Moi qui espérait perdre du poids ...C'est un complot d'Arnold qui craint que je ne devienne encore plus attractif si je maigris. Faut le comprendre, je suis tellement plus beau que lui, alors il est jaloux !
En mer, passée la route de cargos de Sein au cap Finistere, le désert. Rien ! Que dalle ! Pas un pèlerin ! On a été plusieurs jours jours sans voir personne et s'est assez troublant , mais on fini par s'y faire.
Au départ et à l'arrivée des centaines de dauphins, jouant sous l'étrave, plongeant, sautant , un vrai ballet. On ne s'en lasse pas.
Les baleines j'en ai vues une fois à quelques centaines de mètres. En fait j'ai surtout vu leur souffle montant à plusieurs mètres au dessus de l'eau. La mer étant formée , je n'ai qu'entre vu leur corps au ras de l'eau.
Enfin, une tortue de mer est passée paisiblement,presque contre le bateau . Je n'en avait jamais observée.
Le temps est passé comme ça . Cela ne m'a jamais semblé long ni court d'ailleurs... Une vie s'installe, répétitive et quelque part anesthésiante.
C'est à l'approche de l'arrivée qu'on se réveille et alors là on devient impatient. Les dernières heures ont parues longues avant un atterrage de rêve . grand beau temps chaud , beauté de la baie de Praia da Vitoria.
Reçus par des amis, on a été invités à peine le pied posé sur le ponton.
Voilà, une traversée tranquille, banale, rien d'héroïque en fait.
Je vous quitte car il y a la queue au bureau internet du port.
La prochaine fois pas de baratin . photos et films ! Du tourisme quoi !
Les Açores....
Ça y est, nous sommes arrivés à Terceira une des îles des Açores ! Cela nous a pris 9 jours et cinq heures ( on a vraiment comptés les dernières heures). Le voyage s'est bien passé avec une bonne couverture météo. A l'arrivée au port de Praia da Victoria on a retrouvé des connaissances : Pierre qui est arrivé il y a plus d'un mois, Véronique et Michel qui bourlinguent sur l'Atlantique depuis plus de 20 ans et qui avaient passé un noël chez nous.
On a vu des centaines de dauphins, des baleines(de loin) et une tortue lyre. On a également pêché un thon immédiatement dévoré. Je prépare une compte rendu complet de cette traversée avec photos et clips vidéo que je mettrai en ligne dès que la connection internet sera meilleure . Cela c'est bien passé à bord et on était pas (trop) fatigués à l'arrivée.
L'endroit est très sympathique et propret. On va y rester une dizaine de jours en attendant Brigitte et Myriam avec lesquelles nous visiterons l'archipel pendant un mois.
A bientôt pour plus de détails.
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