Nous quitterons Porto Santo demain matin pour Las Palmas sur Gran Canaria. Nous devrions arriver dans 3 jours.
Soyez tous bien sages et Hasta Luego !
Gabrielle
jeudi 8 septembre 2011
Porto Santo...
Le début de la route entre Santa Maria et Porto Santo s'est faite par grand beau temps, vent faible et soleil de plomb. Il a fallut s'adapter :
La pêche a été bonne, ici un thon rouge :
La photo est un peu rude bien sur et troublera les âmes sensibles mais, en mer, seul règne la loi du plus fort !
Une de nos victimes ayant eu raison de notre moulinet chinois, Arnold l'a réparé durant son quart de nuit :
Et c'est comme cela qu'au bout de quatre jours nous sommes arrivés par une matinée grise, ventée et pluvieuse en vue de Porto Santo. Le cliché témoigne de la seule éclaircie de la matinée :
L'ile est comme un croissant avec une pointe au nord-est et l'autre au sud ouest. Le versant nord est fait de falaises abruptes qui protègent la face sud de l'ile qui descend vers une immense plage de sable de 9 km qui est la grande attraction du coin et sur laquelle tout le développement touristique repose :
La ville de Porto Santo est au milieu de cette plage. Elle n'a aucun cachet particulier. Son seul titre de gloire est le séjour que Christophe Colomb y a fait. Il y a épousé la fille d'un notable local. La maison qu'il habitait existe toujours. Elle fait très retapée un peu comme la maison de Jeanne d'Arc à Donrémy ...
Dans la petite église, très clinquante comme toujours, on trouve une belle Cène un peu "radinée" quand même avec ses demi-statues à même le sol : il n'y a pas de petites économies !
La ville n'est qu'une station balnéaire banale façon Merlimont ou Berck mais en bonne état :
La grande différence avec Madère est le manque d'eau. Toutes les pluies tombent sur Madère qui est très verte alors qu'ici tout évoque l’Afrique du nord et mon Algérie natale :
Le tour de l'ile se fait, arrêts compris, en deux heures de bus découvert. Au nord des falaise arides de lave et de roches sédimentaires. Il n'y a presque plus de cultures et les terrasses sont pratiquement toutes abandonnées
Sur la crête des moulins restaurés très différents de ceux des Açores :
La grande plage est très belle avec à son pointe sud-ouest une belle vue sur Madère au loin :
Le port est à la pointe nord-est :
La seule vraie tache de verdure est le golf de l'ile. Comment l'arrose-t-on ?
Tout ici est centré sur le tourisme. La vie est plus chère qu'aux Açores et les gens moins cordiaux, la civilisation quoi ! Les programmes de construction sont massifs et pour la plupart peu heureux
Bref, la banalisation devrait s'aggraver mais, aucune autre activité n'étant possible que le tourisme de plage, que proposer d'autre ?
Nous quitterons très prochainement Porto Santo pour les Canaries. Au revoir le Portugal et place aux castagnettes !
La pêche a été bonne, ici un thon rouge :
La photo est un peu rude bien sur et troublera les âmes sensibles mais, en mer, seul règne la loi du plus fort !
Une de nos victimes ayant eu raison de notre moulinet chinois, Arnold l'a réparé durant son quart de nuit :
Et c'est comme cela qu'au bout de quatre jours nous sommes arrivés par une matinée grise, ventée et pluvieuse en vue de Porto Santo. Le cliché témoigne de la seule éclaircie de la matinée :
L'ile est comme un croissant avec une pointe au nord-est et l'autre au sud ouest. Le versant nord est fait de falaises abruptes qui protègent la face sud de l'ile qui descend vers une immense plage de sable de 9 km qui est la grande attraction du coin et sur laquelle tout le développement touristique repose :
La ville de Porto Santo est au milieu de cette plage. Elle n'a aucun cachet particulier. Son seul titre de gloire est le séjour que Christophe Colomb y a fait. Il y a épousé la fille d'un notable local. La maison qu'il habitait existe toujours. Elle fait très retapée un peu comme la maison de Jeanne d'Arc à Donrémy ...
Dans la petite église, très clinquante comme toujours, on trouve une belle Cène un peu "radinée" quand même avec ses demi-statues à même le sol : il n'y a pas de petites économies !
La ville n'est qu'une station balnéaire banale façon Merlimont ou Berck mais en bonne état :
La grande différence avec Madère est le manque d'eau. Toutes les pluies tombent sur Madère qui est très verte alors qu'ici tout évoque l’Afrique du nord et mon Algérie natale :
Le tour de l'ile se fait, arrêts compris, en deux heures de bus découvert. Au nord des falaise arides de lave et de roches sédimentaires. Il n'y a presque plus de cultures et les terrasses sont pratiquement toutes abandonnées
Sur la crête des moulins restaurés très différents de ceux des Açores :
La grande plage est très belle avec à son pointe sud-ouest une belle vue sur Madère au loin :
Le port est à la pointe nord-est :
La seule vraie tache de verdure est le golf de l'ile. Comment l'arrose-t-on ?
Tout ici est centré sur le tourisme. La vie est plus chère qu'aux Açores et les gens moins cordiaux, la civilisation quoi ! Les programmes de construction sont massifs et pour la plupart peu heureux
Bref, la banalisation devrait s'aggraver mais, aucune autre activité n'étant possible que le tourisme de plage, que proposer d'autre ?
Nous quitterons très prochainement Porto Santo pour les Canaries. Au revoir le Portugal et place aux castagnettes !
mardi 6 septembre 2011
L'archipel de Madère...
Nous sommes arrivés hier sans soucis sur l'ile de Porto Santo à une trentaine de km au nord est de Madère. Nous ne sommes pas allé à Funchal, la capitale de Madère, des amis nous ayant signalé qu'il n'y avait pas de place libre au port à cette époque de grande migration plaisancière vers les Canaries.
La traversée moitié, moins longue que celle entre la Bretagne et les Açores, a été facile: 4 jours et quelques heures. Tous les automatismes et les habitudes acquis sont revenus instantanément et il n'a pas eu besoin d'une nouvelle accoutumance. Nous avons eu tous les types de temps du calme plat absolu avec mer miroir ( 24 heures de moteur...) au vent soutenu de 27 nœuds soit force 6, du vent arrière au près serré le dernier jour. Le temps a été beau les trois premiers jours, mais pour ce qui est de la descente vers la chaleur: déception! Le dernier jour le vent a été fort, beaucoup plus froid, il a plu et, la dernière nuit, j'ai ressorti des cales mon ciré que je ne pensais plus ré-endosser avant longtemps. Le spectacle à l'arrivée était très "breton" : crachin, nuage bas, mauvaise visibilité, grains de vent. Si ce n'est les hautes falaises et le volcan en arrière plan, on se serait cru arrivant à l'aber Wrac'h ou en pays Bigouden . Bien la peine de faire autant de route pour se retrouver à la maison !
La pêche maintenant. Là pas de déception ! J'avais acheté à Santa Maria une nouvelle canne de traine mais avec un moulinet bas de gamme chinois. Pas de problème pour les petits poissons m'avait dit le vendeur, mais pas suffisant pour les "big tunas" ( les gros thons). Ma première prise a été un solide gaillard de 5 kg et, comme prévu, exit le moulinet... Arnold l'a réparé à 80%( le cliquet anti-retour a rendu l'âme) en pleine nuit durant son quart . Le pauvre chéri s'ennuyait ! On a pu continuer le "massacre": trois coryphènes et deux autres thons. Une dorade et trois thons se sont décrochés avant qu'on ait pu les remonter à bord. C'est un leurre d'apparence minable, acheté par hasard ,qui a fait tout le boulot. Mes leurres "techniques", conseillés par la crème des pêcheurs bretons ont fait chou-blanc ! Tout a été dévoré sauf un dernier petit thon qui fera notre repas ce midi.
Le port est moderne et , grande surprise, n'a pas été financé par Bruxelles. Il est assez loin du bourg que nous irons visiter cet après-midi.
Voilà, cette deuxième traversée, sans être de pure routine, a été sans surprise mais agréable. Pourvu que ça dure !
A bientôt avec des photos !
La traversée moitié, moins longue que celle entre la Bretagne et les Açores, a été facile: 4 jours et quelques heures. Tous les automatismes et les habitudes acquis sont revenus instantanément et il n'a pas eu besoin d'une nouvelle accoutumance. Nous avons eu tous les types de temps du calme plat absolu avec mer miroir ( 24 heures de moteur...) au vent soutenu de 27 nœuds soit force 6, du vent arrière au près serré le dernier jour. Le temps a été beau les trois premiers jours, mais pour ce qui est de la descente vers la chaleur: déception! Le dernier jour le vent a été fort, beaucoup plus froid, il a plu et, la dernière nuit, j'ai ressorti des cales mon ciré que je ne pensais plus ré-endosser avant longtemps. Le spectacle à l'arrivée était très "breton" : crachin, nuage bas, mauvaise visibilité, grains de vent. Si ce n'est les hautes falaises et le volcan en arrière plan, on se serait cru arrivant à l'aber Wrac'h ou en pays Bigouden . Bien la peine de faire autant de route pour se retrouver à la maison !
La pêche maintenant. Là pas de déception ! J'avais acheté à Santa Maria une nouvelle canne de traine mais avec un moulinet bas de gamme chinois. Pas de problème pour les petits poissons m'avait dit le vendeur, mais pas suffisant pour les "big tunas" ( les gros thons). Ma première prise a été un solide gaillard de 5 kg et, comme prévu, exit le moulinet... Arnold l'a réparé à 80%( le cliquet anti-retour a rendu l'âme) en pleine nuit durant son quart . Le pauvre chéri s'ennuyait ! On a pu continuer le "massacre": trois coryphènes et deux autres thons. Une dorade et trois thons se sont décrochés avant qu'on ait pu les remonter à bord. C'est un leurre d'apparence minable, acheté par hasard ,qui a fait tout le boulot. Mes leurres "techniques", conseillés par la crème des pêcheurs bretons ont fait chou-blanc ! Tout a été dévoré sauf un dernier petit thon qui fera notre repas ce midi.
Le port est moderne et , grande surprise, n'a pas été financé par Bruxelles. Il est assez loin du bourg que nous irons visiter cet après-midi.
Voilà, cette deuxième traversée, sans être de pure routine, a été sans surprise mais agréable. Pourvu que ça dure !
A bientôt avec des photos !
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