La connexion internet semblant s'améliorer, quelques photos comme promis.D'abord le ponton visiteurs de Porto Santo
Gabrielle au catway
Devant le grand cata, Yrwind construit et mené par un suédois de 73 ans. Le bateau fait 4 mètres de long ! Vous en saurez plus sur lui en allant sur le net ( www.yrwind.com je crois ) . Faut aimer souffrir...
Pipe dream IX, un fantastique Jboat de plus de 14 m. Son propriétaire, un vieux monsieur, a vraiment beaucoup de goût et de moyens. Il y a beaucoup de Dollars sur l'eau ! Pour le nom, je ne pense pas qu'il soit au courant de la "traduction" en français
Notre ponton à la marina de Las Palmas une énorme usine beaucoup plus impersonnelle que nos petits repaires açoriens. C'est encombré, on est noyé dans le tas pris en sandwich entre un grand port de commerce très actif et une ville de plus de 300 000 habitants. On trouve en revanche tout ce que l'on cherche pour réparer ou améliorer son bateau.
J'arrête là car la connexion se dégrade et devient très lente. Demain grande visite en voiture de location.
Gabrielle
mardi 13 septembre 2011
Les pontons...
En grande croisière le voyage est pour quatre vingt pour cent immobile.La navigation n'occupe que peu de temps.Quand elle a été difficile, ventée, marquée par la malchance, le mal de mer et la casse elle s'imprime dans la mémoire.Pas dans tous ses épisodes.Seule la tonalité générale demeure.La vision des fonds de seau où l'on a vomi,les boites de conserve froides,les mauvais bulletins météo s'oublient bien moins qu'un lever de soleil sur la pointe de Penmarc'h.Mais, si un trajet éprouvant vous marque à jamais, il n’empêche que la plaisance est pour l'essentiel statique.Donc, s'il n'y a pas de croisière sans bateau, il n'y en a pas non plus sans mouillage, sans port et sans ponton.
Pour les non initiés, mouiller c'est jeter l'ancre.Un mouillage c'est quand on est à l'ancre dans un abri plus ou moins bon.On descend à terre en annexe ce qui vous en éloigne même quand elle est proche.On ne peut jamais y être complètement tranquille : une ancre qui dérape peut conduire au désastre.Mais le mouillage c'est tout l'imaginaire de la mer. Comment oublier la couverture de "l'ile au trésor" :Jim Hawkins et Long John Silver, le perroquet sur l'épaule, abordant la plage en chaloupe avec en arrière plan dans le lagon l'Hispaniola sur son ancre. On ne devrait pas faire lire des livres pareils aux enfants.On s'étonne après ça que ,devenus grands, ils aiment les bateaux et rêvent de voyages ! Mais pour mouiller il faut que l'ancre touche le fond. Pas toujours facile aux Açores ou à Madère avec des fonds tombant à pis de plusieurs dizaines de mètres à quelques encablures du rivage.Nous n'y avons mouillé qu'une fois, à Pico, avec pour seul voisin un canadien qui se coupait les ongles de pied, à poil à l'arrière de son bateau ! Romantisme quand tu nous tiens...
D'où l'utilité des ports. Ils frappent l'imagination des pires terriens ( les "pharmaciens" et les "soldats du pape " des anciens cap-horniers ) : des digues, des quais,des grues, des cargos, des mouettes,des bars louches, des matafs en goguette,de belles inconnues au lourd passé...A vrai dire les ports de commerce genre "quai des brumes" ou "Key Largo" ont les laissé place aux ports à conteneurs, grands complexes industriels à la logistique huilée. Plus de marins en bordée, ils restent à bord les quelques heures où décharge le bateau, plus de Pépé le moko...Les rares fois où on s'y abrite c'est qu'on y est forcé et dans la mesure où ils nous sont un minimum adaptés. Ça arrive mais on s'y sent un peu comme un cycliste sur l'autoroute du nord. Dans les ports de pêche on gêne aussi : ils travaillent, on s'amuse, cela peut créer des tensions. Un souvenir affreux : encalminés sans moteur à l'entrée du port de Lesconil au retour des chalutiers... Injures en breton et remous des bateaux nous poussant à la digue !Horrible ! Cela ne risque plus de m'arriver : Lesconil n'est plus un port de pêche et on n'y parle guère plus le breton.On ne fréquente pas non plus les ports militaires : c'est interdit. Tant mieux, on ne doit pas se sentir à l'aise avec le Charles de Gaulle en panne dérivant sur vous !
Pour nous les ports ce sont les marinas.Elles se multiplient partout. Pourtant les places manquent toujours,du moins sur le continent. Ici, compte tenu de la distance "sélective", on se case sans vraie difficulté.
Une marina s'est d'abord une administration avec à sa tête un maître de port puis une infrastructure ( douches, laverie, bistros, restaurant, chantiers de réparation, parc à bateau etc...). Aux Açores il faut rajouter des douaniers, un service d’immigration, des gardes nationaux, des policiers maritimes et "terrestres", des vigiles. Je crois n'avoir oublié personne... Enfin et surtout une marina c'est des pontons.
Un ponton en Atlantique c'est toujours pareil. Je décris :un plancher flottant qui monte et descend avec les marées le long de piliers.On y arrive par un plan incliné. Accrochés à ce plancher principal des planchers plus petits, les catways. Amarrés aux catways les bateaux. Vous rajoutez électricité , lumière et prise d'eau et vous y êtes. Un variante : à Las Palmas pas de catway mais des pendilles d'amarrage comme en Méditerranée.Ils y a deux sortes de pontons ceux des locaux et ceux des visiteurs que nous fréquentons depuis la mi-juillet.
On n'y en qu'en transit. En arrivant à la marina on vous attribue une place et il faut d'abord s'y amarrer. Facile par beau temps mais par vent frais tout se complique. Et c'est le premier test : les voisins vont-ils vous aider ou vous laisser partir à la ramasse ? Contrairement à la France, il n'y a ici jamais de problème. Vous êtes très vite repérés et, à l'arrivée sur le catway il y toujours quelqu'un pour prendre vos amarres. S'il n'y a personne c'est que le ponton est désert ou qu'il fait nuit et que les équipages dorment d'où l'avantage d'arriver de jour.Cette première aide est aussi le premier contact avec les voisins.
Et d'abord de quelle nationalité sont-ils? Pour cela on se rapporte aux pavillons (il n'y a pas de drapeau dans la marine). Tout bateau est tenu d’arborer le sien sur son arrière et, sous les barres de flèche tribord, celui du pays où l'on vient d'arriver ( le pavillon de courtoisie). Il y a des pièges : beaucoup de français naviguent sous pavillon belge pour échapper à certaines contraintes administratives. Pour la même raison quand les portugais rachètent des bateaux à d'autres membres de la CEE ils gardent le pavillon d'origine.
Dans les petites marinas les français sont majoritaires. Dans les grandes comme Horta ou Las Plamas on est noyés dans la masse.Ils viennent de partout, de Manche d'Atlantique ou de Méditerranée.Nous n'avons jamais été les seuls français ( ou plutôt les seuls francophones ) .C'est agréable et très pratique.On est immédiatement informés des facilités locales, des "bons plans" et de pièges à éviter.Pour le reste on croise toute l'Europe : Anglais, Hollandais, Allemands, Suédois, Norvégiens, Belges, Danois mais aussi quelques Canadiens et Américains.On s"explique en anglais qui est la langue des pontons ( pour mon cas particulier en "anglais"...). Les sujets de sa gracieuse Majesté sont parfois perplexes mais s'adaptent de bonne grâce.
Les premières questions posées sont toujours les mêmes : d'où arrivez- vous, comment s'est passée la traversée ? Contrairement à la France, rares sont ceux qui la ramènent. Le tempérament british a déteint sur tout le monde.On vous interroge pour en tirer des leçons et préparer les prochaines navigations, prévoir les futures escales. "Radio-ponton" colporte bien quelques tuyaux crevés mais pour l'essentiel ce bouche à oreille fonctionne bien. Internet a considérablement augmenté la puissance d'émission de cette radio. Il y a du wi-fi partout et les copains vous informent à distance. Le maillage est serré.Ainsi, Didier et Chantal de "Glomel" que je n'ai rencontrés qu'à Las Palmas et ne connaissait que par mails interposés ont prospecté les marinas à Ténérife nous facilitant beaucoup les chose. J'oubliais : le nom du bateau tient souvent lieu de nom de famille. On dit ainsi Ginette et Mimile de "Ça me suffit" ou "Ça me suffit" tout court.
Les trajets étant longs en grande croisière, les escales le sont aussi .En Bretagne par exemple on ne reste qu'une nuit ou deux au port. Comme on a le temps on visite, on répare, on se ravitaille, on va à la plage, on trainaille ce qui prend du temps...
Depuis notre départ nous n'avons eu qu'un incident désagréable, à Angra, avec des français.Arnold se douchait sur le ponton avec un tuyau inutilisé. Le propriétaire légitime de ce tuyau, beau bateau mais très "vieux con, vieille France", a envoyé un équipier couper l'eau pour nous signifier d'employer notre propre tuyau. La tête d'Arnold qui n'en revenait pas !L'incident a été isoilé l'entraide étant toujours la règle.
L'apéro est le bon moyen pour lier connaissance. Cela ce fait le soir quand la fraicheur revient. Si tous se passe bien on poursuit par le souper. Arnold, en bon Wallon, est très liant est on a ainsi rencontré pas mal de monde.Il y a des jeunes mais surtout beaucoup de retraités à la soixantaine alerte.Pour naviguer loin il faut pouvoir acheter un bateau et avoir du temps. Les jeunes que nous avons rencontré étaient en année sabbatique et appréhendaient le retour au boulot. Mais il faut bien payer les retraites !
Il n'y a pas la télévision. Le spectacle dans les petites marinas c'est les nouveaux arrivants.Il y en de toute sorte des plus petits aux plus grands (photos à suivre prochainement). On trouve souvent à se moquer des plus beaux, par jalousie bien sur. "Pipe dream IX" un superbe Jboat américain a bien fait rigoler tous les français en escale à Porto Santo. Pipe Dream ! Elle est bien bonne! Aucun complexe! Petit canaillou va!
(petite leçon d'anglais : rêver de gagner au loto est un "pipe dream")
Voila, vous l'avez compris, j’adore les pontons. Aux Açores et aux Canaries ils sont meilleur marché qu'en France. Pourquoi s'en priver ?
Pour les non initiés, mouiller c'est jeter l'ancre.Un mouillage c'est quand on est à l'ancre dans un abri plus ou moins bon.On descend à terre en annexe ce qui vous en éloigne même quand elle est proche.On ne peut jamais y être complètement tranquille : une ancre qui dérape peut conduire au désastre.Mais le mouillage c'est tout l'imaginaire de la mer. Comment oublier la couverture de "l'ile au trésor" :Jim Hawkins et Long John Silver, le perroquet sur l'épaule, abordant la plage en chaloupe avec en arrière plan dans le lagon l'Hispaniola sur son ancre. On ne devrait pas faire lire des livres pareils aux enfants.On s'étonne après ça que ,devenus grands, ils aiment les bateaux et rêvent de voyages ! Mais pour mouiller il faut que l'ancre touche le fond. Pas toujours facile aux Açores ou à Madère avec des fonds tombant à pis de plusieurs dizaines de mètres à quelques encablures du rivage.Nous n'y avons mouillé qu'une fois, à Pico, avec pour seul voisin un canadien qui se coupait les ongles de pied, à poil à l'arrière de son bateau ! Romantisme quand tu nous tiens...
D'où l'utilité des ports. Ils frappent l'imagination des pires terriens ( les "pharmaciens" et les "soldats du pape " des anciens cap-horniers ) : des digues, des quais,des grues, des cargos, des mouettes,des bars louches, des matafs en goguette,de belles inconnues au lourd passé...A vrai dire les ports de commerce genre "quai des brumes" ou "Key Largo" ont les laissé place aux ports à conteneurs, grands complexes industriels à la logistique huilée. Plus de marins en bordée, ils restent à bord les quelques heures où décharge le bateau, plus de Pépé le moko...Les rares fois où on s'y abrite c'est qu'on y est forcé et dans la mesure où ils nous sont un minimum adaptés. Ça arrive mais on s'y sent un peu comme un cycliste sur l'autoroute du nord. Dans les ports de pêche on gêne aussi : ils travaillent, on s'amuse, cela peut créer des tensions. Un souvenir affreux : encalminés sans moteur à l'entrée du port de Lesconil au retour des chalutiers... Injures en breton et remous des bateaux nous poussant à la digue !Horrible ! Cela ne risque plus de m'arriver : Lesconil n'est plus un port de pêche et on n'y parle guère plus le breton.On ne fréquente pas non plus les ports militaires : c'est interdit. Tant mieux, on ne doit pas se sentir à l'aise avec le Charles de Gaulle en panne dérivant sur vous !
Pour nous les ports ce sont les marinas.Elles se multiplient partout. Pourtant les places manquent toujours,du moins sur le continent. Ici, compte tenu de la distance "sélective", on se case sans vraie difficulté.
Une marina s'est d'abord une administration avec à sa tête un maître de port puis une infrastructure ( douches, laverie, bistros, restaurant, chantiers de réparation, parc à bateau etc...). Aux Açores il faut rajouter des douaniers, un service d’immigration, des gardes nationaux, des policiers maritimes et "terrestres", des vigiles. Je crois n'avoir oublié personne... Enfin et surtout une marina c'est des pontons.
Un ponton en Atlantique c'est toujours pareil. Je décris :un plancher flottant qui monte et descend avec les marées le long de piliers.On y arrive par un plan incliné. Accrochés à ce plancher principal des planchers plus petits, les catways. Amarrés aux catways les bateaux. Vous rajoutez électricité , lumière et prise d'eau et vous y êtes. Un variante : à Las Palmas pas de catway mais des pendilles d'amarrage comme en Méditerranée.Ils y a deux sortes de pontons ceux des locaux et ceux des visiteurs que nous fréquentons depuis la mi-juillet.
On n'y en qu'en transit. En arrivant à la marina on vous attribue une place et il faut d'abord s'y amarrer. Facile par beau temps mais par vent frais tout se complique. Et c'est le premier test : les voisins vont-ils vous aider ou vous laisser partir à la ramasse ? Contrairement à la France, il n'y a ici jamais de problème. Vous êtes très vite repérés et, à l'arrivée sur le catway il y toujours quelqu'un pour prendre vos amarres. S'il n'y a personne c'est que le ponton est désert ou qu'il fait nuit et que les équipages dorment d'où l'avantage d'arriver de jour.Cette première aide est aussi le premier contact avec les voisins.
Et d'abord de quelle nationalité sont-ils? Pour cela on se rapporte aux pavillons (il n'y a pas de drapeau dans la marine). Tout bateau est tenu d’arborer le sien sur son arrière et, sous les barres de flèche tribord, celui du pays où l'on vient d'arriver ( le pavillon de courtoisie). Il y a des pièges : beaucoup de français naviguent sous pavillon belge pour échapper à certaines contraintes administratives. Pour la même raison quand les portugais rachètent des bateaux à d'autres membres de la CEE ils gardent le pavillon d'origine.
Dans les petites marinas les français sont majoritaires. Dans les grandes comme Horta ou Las Plamas on est noyés dans la masse.Ils viennent de partout, de Manche d'Atlantique ou de Méditerranée.Nous n'avons jamais été les seuls français ( ou plutôt les seuls francophones ) .C'est agréable et très pratique.On est immédiatement informés des facilités locales, des "bons plans" et de pièges à éviter.Pour le reste on croise toute l'Europe : Anglais, Hollandais, Allemands, Suédois, Norvégiens, Belges, Danois mais aussi quelques Canadiens et Américains.On s"explique en anglais qui est la langue des pontons ( pour mon cas particulier en "anglais"...). Les sujets de sa gracieuse Majesté sont parfois perplexes mais s'adaptent de bonne grâce.
Les premières questions posées sont toujours les mêmes : d'où arrivez- vous, comment s'est passée la traversée ? Contrairement à la France, rares sont ceux qui la ramènent. Le tempérament british a déteint sur tout le monde.On vous interroge pour en tirer des leçons et préparer les prochaines navigations, prévoir les futures escales. "Radio-ponton" colporte bien quelques tuyaux crevés mais pour l'essentiel ce bouche à oreille fonctionne bien. Internet a considérablement augmenté la puissance d'émission de cette radio. Il y a du wi-fi partout et les copains vous informent à distance. Le maillage est serré.Ainsi, Didier et Chantal de "Glomel" que je n'ai rencontrés qu'à Las Palmas et ne connaissait que par mails interposés ont prospecté les marinas à Ténérife nous facilitant beaucoup les chose. J'oubliais : le nom du bateau tient souvent lieu de nom de famille. On dit ainsi Ginette et Mimile de "Ça me suffit" ou "Ça me suffit" tout court.
Les trajets étant longs en grande croisière, les escales le sont aussi .En Bretagne par exemple on ne reste qu'une nuit ou deux au port. Comme on a le temps on visite, on répare, on se ravitaille, on va à la plage, on trainaille ce qui prend du temps...
Depuis notre départ nous n'avons eu qu'un incident désagréable, à Angra, avec des français.Arnold se douchait sur le ponton avec un tuyau inutilisé. Le propriétaire légitime de ce tuyau, beau bateau mais très "vieux con, vieille France", a envoyé un équipier couper l'eau pour nous signifier d'employer notre propre tuyau. La tête d'Arnold qui n'en revenait pas !L'incident a été isoilé l'entraide étant toujours la règle.
L'apéro est le bon moyen pour lier connaissance. Cela ce fait le soir quand la fraicheur revient. Si tous se passe bien on poursuit par le souper. Arnold, en bon Wallon, est très liant est on a ainsi rencontré pas mal de monde.Il y a des jeunes mais surtout beaucoup de retraités à la soixantaine alerte.Pour naviguer loin il faut pouvoir acheter un bateau et avoir du temps. Les jeunes que nous avons rencontré étaient en année sabbatique et appréhendaient le retour au boulot. Mais il faut bien payer les retraites !
Il n'y a pas la télévision. Le spectacle dans les petites marinas c'est les nouveaux arrivants.Il y en de toute sorte des plus petits aux plus grands (photos à suivre prochainement). On trouve souvent à se moquer des plus beaux, par jalousie bien sur. "Pipe dream IX" un superbe Jboat américain a bien fait rigoler tous les français en escale à Porto Santo. Pipe Dream ! Elle est bien bonne! Aucun complexe! Petit canaillou va!
(petite leçon d'anglais : rêver de gagner au loto est un "pipe dream")
Voila, vous l'avez compris, j’adore les pontons. Aux Açores et aux Canaries ils sont meilleur marché qu'en France. Pourquoi s'en priver ?
lundi 12 septembre 2011
Las Palmas...
Voilà, nous sommes arrivés cette nuit à Las Palmas sur l'ile de Gran Canaria. Le trajet s'est passé facilement par petit temps. Pas mal de spi, 24 heures de moteur pour 3 jours de mer, beaucoup de patience.
La pêche a très bien donné : coryphènes et bonites rayées. Va faloir finir de manger tout ça !
La marina est immense, faut dire que Las Palmas dépasse les 300 000 habitants. Cela nous change des Açores et de Porto Santo. Nous avons retrouvé dès l'arrivée Didier et Chantal de "Glomel" avec lesquels j'ai enfin pu faire connaissance.
Nous allons rester 3/4 jours, le temps surtout de quelques réparations, de voilerie en particulier avant d'aller vers Ténérife où nous avons une place réservée.
Cet après midi je commencerai à explorer l'endroit.
Hasta la vista !
La pêche a très bien donné : coryphènes et bonites rayées. Va faloir finir de manger tout ça !
La marina est immense, faut dire que Las Palmas dépasse les 300 000 habitants. Cela nous change des Açores et de Porto Santo. Nous avons retrouvé dès l'arrivée Didier et Chantal de "Glomel" avec lesquels j'ai enfin pu faire connaissance.
Nous allons rester 3/4 jours, le temps surtout de quelques réparations, de voilerie en particulier avant d'aller vers Ténérife où nous avons une place réservée.
Cet après midi je commencerai à explorer l'endroit.
Hasta la vista !
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