Et voila, ça se termine. Je prends l'avion demain matin pour Fort de France puis cela sera Orly et la maison. J'ai fini de préparer le bateau qui va rester au sec jusqu'en janvier. Cela me fait bizarre de l'abandonner : c'est ma maison depuis six mois. J'espère que tout se passera bien et que la saison des cyclones ne sera pas trop brutale.
J'ai très envie de rentrer. Beaucoup de gens et de choses me manquent . Le mal du pays devient obsédant... Je ne suis vraiment pas un solitaire et la mer et les bateaux ne remplacent pas tout, loin de là.
Il est trop tôt pour faire un bilan et ce d'autant plus que je commence déjà à penser à la deuxième partie du voyage. Il va y avoir pas mal de choses à prévoir pour organiser le retour de Gabrielle.
Un premier constat quand même. Ce qui m'aura le plus marqué c'est l'humain. Cette longue navigation m'a permis de découvrir et de redécouvrir des personnes dans des conditions beaucoup plus intimes que dans la vie "normale" à terre : l'espace d'un bateau est tellement compté. Il me chagrinerait beaucoup de ne plus les revoir. Ne serait-ce que cette vielle fripouille de Christian . Trois semaines avec ce type en tête à tête, quand j'y pense ! C'est sur qu'il a été racheté par sa fille et sa nièce et j'ai hâte de le retrouver.
Je termine par quelques clichés de mon hôtel à la Sagesse. Il n'y a pas beaucoup de soleil car la saison des pluies vient de commencer, mais c'est pas mal quand même !
Gabrielle
jeudi 31 mai 2012
mercredi 30 mai 2012
La Sagesse enfin...
Six mois à bourlinguer dans les petites Antilles. 8100 milles nautiques depuis Dunkerque. C'est long mais cela valait le coup : je viens enfin de trouver la Sagesse ! Il était temps, je rentre à la maison dans trois jours. Il faut que je vous raconte ça.
Battling Jo et Yvon la moumoute m'ont comme prévu rejoint au Marin.
Jo c'est le barbu patibulaire. Yves c'est le type sinistre en chapeau de bushman australien et crocks bleues façon dragqueen voulant se viriliser pour se présenter au conseil de révision. Parait que ce genre d'articles se trouve à Décathlon... Je suis inquiet pour l'enseigne...
Nous nous sommes rapidement mis en route pour Grenade, à l’extrême sud des petites Antilles , où j'avais pris rendez-vous depuis février pour mettre le bateau à l'abri des cyclones. C'est une navigation ni longue ni difficile car ce faisant toujours vent portant. Passant par l'archipel des Grenadines elle est en revanche très belle.
Ni Jo ni Yves n'avaient navigué aux Antilles. Je les ai donc faits profiter de mes "contacts":
Par exemple avec Michel, mon "rastafarian boatboy" de la Soufrière à Saint Lucie. Notez l’intéressant galurin de Jo. Question loock cette équipe n'a pas assuré ! Pour le boulot ils n'ont pas rechigné :
Le vent a été soutenu entre les iles et la navigation rapide et houleuse dans les canaux . Cela se voit sur la tête d'Yves. Il ne pense pas à son tiers provisionnel, il a juste le mal de mer :
Jo lui a toujours gardé bon pied et bon oeil :
Dans l'eau, Yves s'est bien comporté bien que toujours très curieusement attifé :
Il ne se sépare jamais de ses chaussures. Curieux, elles ne sont pas volables même aux Antilles :
Je me suis occupé de la cuisine. Pas question de faire confiance à "Laurel et Hardy" pour la tambouille. Il n'y a qu'à observer Yves préparant un concombre . C'est accablant !
Et nous sommes descendus après Sainte Lucie vers Union dans les Grenadines de Saint Vincent. C'est le bout du monde à l'abri d'une barrière de corail :
Afin de tonifier le moral de l'équipage, j'ai accepté de poser pour eux. Je leur dédicacerai les photos s'ils restent sages jusqu'au retour en France...
On est arrivé ensuite à Cariacou. Là aussi ont est loin de chez soi :
Et puis ça a été Grenade. Nous nous sommes directement rendus au chantier à la pointe sud-est de l'ile :
La côte sud de Grenade s'effiloche dans une série de petits fjords au fond desquels on trouve de bons abris, des "trous à cyclone". L'ennui c'est qu'on est en pleine jungle. Elle commence au cul du bateau et les moustiques transforment ce paradis en enfer :
Jo et Yves m'ont rapidement quitté et j'ai commencé à préparer Gabrielle qui va rester au sec pendant six mois...
Et la sagesse dans tout ça, comment l'ai-je rencontrée ?
Pour me mettre la nuit à l'abri des escadrilles de moustiques, j'ai trouvé un hôtel sur une plage, au lieu dit "la sagesse" et dont les chambres sont climatisées ce qui fait fuir les bestioles.Je vous en enverrai très rapidement quelques clichés, juste pour vous faire baver !
Battling Jo et Yvon la moumoute m'ont comme prévu rejoint au Marin.
Jo c'est le barbu patibulaire. Yves c'est le type sinistre en chapeau de bushman australien et crocks bleues façon dragqueen voulant se viriliser pour se présenter au conseil de révision. Parait que ce genre d'articles se trouve à Décathlon... Je suis inquiet pour l'enseigne...
Nous nous sommes rapidement mis en route pour Grenade, à l’extrême sud des petites Antilles , où j'avais pris rendez-vous depuis février pour mettre le bateau à l'abri des cyclones. C'est une navigation ni longue ni difficile car ce faisant toujours vent portant. Passant par l'archipel des Grenadines elle est en revanche très belle.
Ni Jo ni Yves n'avaient navigué aux Antilles. Je les ai donc faits profiter de mes "contacts":
Par exemple avec Michel, mon "rastafarian boatboy" de la Soufrière à Saint Lucie. Notez l’intéressant galurin de Jo. Question loock cette équipe n'a pas assuré ! Pour le boulot ils n'ont pas rechigné :
Le vent a été soutenu entre les iles et la navigation rapide et houleuse dans les canaux . Cela se voit sur la tête d'Yves. Il ne pense pas à son tiers provisionnel, il a juste le mal de mer :
Jo lui a toujours gardé bon pied et bon oeil :
Dans l'eau, Yves s'est bien comporté bien que toujours très curieusement attifé :
Il ne se sépare jamais de ses chaussures. Curieux, elles ne sont pas volables même aux Antilles :
Je me suis occupé de la cuisine. Pas question de faire confiance à "Laurel et Hardy" pour la tambouille. Il n'y a qu'à observer Yves préparant un concombre . C'est accablant !
Et nous sommes descendus après Sainte Lucie vers Union dans les Grenadines de Saint Vincent. C'est le bout du monde à l'abri d'une barrière de corail :
Afin de tonifier le moral de l'équipage, j'ai accepté de poser pour eux. Je leur dédicacerai les photos s'ils restent sages jusqu'au retour en France...
On est arrivé ensuite à Cariacou. Là aussi ont est loin de chez soi :
Et puis ça a été Grenade. Nous nous sommes directement rendus au chantier à la pointe sud-est de l'ile :
La côte sud de Grenade s'effiloche dans une série de petits fjords au fond desquels on trouve de bons abris, des "trous à cyclone". L'ennui c'est qu'on est en pleine jungle. Elle commence au cul du bateau et les moustiques transforment ce paradis en enfer :
Jo et Yves m'ont rapidement quitté et j'ai commencé à préparer Gabrielle qui va rester au sec pendant six mois...
Et la sagesse dans tout ça, comment l'ai-je rencontrée ?
Pour me mettre la nuit à l'abri des escadrilles de moustiques, j'ai trouvé un hôtel sur une plage, au lieu dit "la sagesse" et dont les chambres sont climatisées ce qui fait fuir les bestioles.Je vous en enverrai très rapidement quelques clichés, juste pour vous faire baver !
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