Gabrielle

Gabrielle

samedi 17 août 2013

Petite balade aux Açores...

Voici quelques clichés souvenir des Açores. Ils arrivent avec retard mais je n'avais sur place  aucune connexion suffisante pour les poster et puis il a fallu que je trie plusieurs gigas de photos. Il est est loin le temps où on rentrait de vacances avec deux rouleaux de diapositives...
A Terceira m'ont rejoint dans un premier temps Brigitte et Suzanne, Christian , sa fille Justine et sa nièce Anaïs sont arrivés un peu plus tard.



Comme vous le voyez un équipage de choc pour traînailler entre Terceira, Horta, Pico et Sao jorge par grand beau temps et un vent qui n'a jamais dépassé dix nœuds. Vous connaissez déjà ces îles que j'ai présentées lors de mon premier passage en 2011, je vais aller assez vite.
Nous sommes d'abord allés à Sao Jorge, mon île préférée. 
Ici, le petit port de Calleta où nous ne sommes restés qu'une soirée :

  

Nous sommes restés un peu plus longtemps à Velas, la petite capitale de Sao Jorge où nous avons retrouvé José, le plus diligent des maîtres de port des îles. Nous avons passé le temps entre quelques courses, une grande visite en voiture et un  apéritif de ponton :




La dérive alcoolique de notre jeunesse m'a alors consterné mais pas étonné :

Anaïs a mal accepté mes justes remontrances et a longtemps boudé :


Brigitte a resserré les boulons en nous entraînant dans des  visites d'églises et de chapelles. Rien de tel pour redonner un cap à suivre à des jeunes perdus... Ici la chapelle de Santa Barbara :



Il est toujours surprenant de voir des églises aussi riches dans un endroit qui a été aussi pauvre. Pour le reste Sao Jorge n'a pas changé en deux ans. Les mêmes côtes de lave avec ici une vue sur le Pico :
les mêmes routes bordées d'hortensias :

les mêmes fajas :

De Sao Jorge nous avons pris le ferry pour Pico, l'île des baleiniers dont le volcan culmine à plus de 2000m


Les installation de traitement des baleines demeurées intactes sont devenues des musées :




Nous avons terminé par une petite visite au Pico :

La traversée pour Horta n'a pas été très ventée non plus :
 Porto Pim et Horta vus du sud :

Horta et sa caldeira :
son phare en partie enfoui lors de la dernière éruption :

et surtout ses restaurants. A Porto Pim nous avons apprécié la spécialité locale, la cataplana, une sorte de pot au feu de poissons :


Nous sommes bien sur passé chez Peter, le bistro le plus connu de l'Atlantique nord :

Peter est mort depuis longtemps, son bistrot est devenu un site touristique obligé mais le cadre n'a pas changé.
Que dire d'autre de cette virée ? Ah si, les Açores c'est loin et c'est pour cela que c'est si bien :


mardi 13 août 2013

Plus dure sera la chute...

Je n'ai pas donné de nouvelles depuis un certain temps. J'ai des excuses. Depuis que je suis de retour en métropole le temps semble s'être accéléré et puis j'ai eu des malheurs...
Brigitte m'a comme prévu rejoint à Belle Île. Après quelques jours très agréables passés à Locmaria  dans la maison de Christian et Marie Pierre, nous avons commencé notre remontée vers Dunkerque. Nous sommes ainsi arrivés à Camaret après les étapes rituelles aux îles de Glénan et à Audierne. un seul fait à signaler : le passage du Ras de Sein par calme plat et dans une brume opaque .
C'est à Camaret que tout s'est compliqué. Nous y avons retrouvé Gérard et Marie Christine qui ont navigué deux fois aux Antilles sur Gabrielle. Ils ont une belle maison à Roscanvel sur la presqu’île de Crozon donnant sur la rade de Brest. Roscanvel est une colonie nordiste. Les lillois et assimilés y sont tellement nombreux que les indigènes, les bretons, les soupçonnent de monnayer leurs votes aux élections locales. Gérard et de toute évidence un parrain respecté sur la presqu'île . Pas question donc de décliner son invitation . Et de fil en aiguille n'ont avons retrouvé Bruno et sa femme Brigitte qui passe depuis toujours l'été en Bretagne. Bruno et un vieux copain d'internat . Nous avons commis ensemble quelques chansons de revue dont une au moins est restée dans les mémoires au CHR. C'était le bon temps, celui où j'avais des cheveux !
Et nous voilà invités chez Bruno et Brigitte. Après un excellent repas ( Bruno avait péché le matin même un homard, des crabes et des araignées...) nous avons visité une maison que Bruno restaure complètement et dont il n'a gardé que les quatre murs . Il n'y a pas encore d'escalier et c'est par une échelle que nous sommes montés à l'étage. En redescendant elle a glissé sous moi. Bilan chute de trois mètres et une côte cassée, le tarif minimum pour ce type de cascade... Rien de grave mais impossible de dormir la nuit et encore moins de reprendre la mer. Nous sommes donc rentrés à la maison en train. Le retour est prévu pour les alentours du 20 août quand les douleurs se seront estompées. 
Cet incident pose deux questions :
- ne s'agit il pas d'une malveillance ? Bruno a toujours été jaloux de moi et de mon charisme et pourrait avoir voulu se venger. J'ai par ailleurs cru voir dans le regard de Brigitte une lueur de déception à me voir encore remuer . En voudrait-elle à ma vie ( et à mon porte-feuille) ? Ont-ils fait alliance ? A l'avenir je serai plus méfiant.
-serais-je douillet? Les douleurs étaient telles que je me voyais déjà avec plusieurs côtes explosées et peut-être même une vertèbre ratatinée . Du sérieux quoi ! Au bilan final, une simple fracture de côte isolée. J'en suis presque déçu... Ça doit être l'age qui rend plus fragile...