Voilà, tout a une fin et la première partie du voyage se termine . Nous sommes partis au matin du 23 septembre de Santa Cruz de Ténérife pour nous diriger vers le port de Las Galletas au sud de l'île où j'avais de longue date réservé une place pour y laisser "Gabrielle " jusqu'à la fin de l'année.
Cette navigation a été courte et rapide. Au tout début le paysage était plaisant :
Mais rapidement ça c'est gâté :
Vues la population et l'activité touristique intense, il faut de l'énergie...Il a fallu se concentrer sur la navigation qui a été amusante le vent étant frais et sur la pêche :
Notre dernière coryphène, 60 cm, mangée le soir même.Là, elle vit encore et a de superbes couleurs qui disparaissent quasi instantanément quand elle meurt. La dorade devient grise. C'est un peu triste mais de là à rejeter à la mer un poisson aussi bon !
Et l'un dans l'autre nous sommes arrivés à Las Galletas. C'est un petit port de pêche "perfectionné" au début des années 60 pour absorber le plus grand nombre de touristes possible. Cette politique a occasionné quelques dommages collatéraux. La ville est à la pointe sud de l'île, au pied d'un gigantesque volcan, le Teide, qui atteint 3718 m. Nous l'avons observé la première fois a plus de 50 km en mer :
Le volcan domine le port et la ville. C'est ici le seul élément "humain":
Le reste est très discutable. La ville est construite au carré avec deux places, la plus grande étant très active le soir quand les canariens font le "passeo". Le front de mer est à l'avenant. Les restaurants qu'ont y trouve se sont aussi adaptés. A la carte : moules" à la belge", hamburgers, wurst allemandes...
Dès que la ville s'arrête c'est le désert avec de grandes bananeraies sous toiles protectrices. Arnold et Martine sont allés en bus jusqu'à Los Christanios, la grande ville du sud avec Los Americas, c'était encore pire... Bref, hormis le soleil qui est garanti, rien de très attirant. Car pour le soleil, ça fonctionne : température bloquée entre 25 et 30°, pas une goutte de pluie, peu de nuages et encore très passagers.L'intérieur de l'île où ne vont que peu de touristes est, semble-t-il,très beau mais pour moi pas de visite possible. La préparation de Gabrielle pour ses trois mois de ponton a pris du temps.
Je prends demain l'avion du retour. Je ne voudrais pas vous laisser sur une mauvaise impression alors voici pour le plaisir des photos qui n'ont rien à voir avec le tourisme industriel. Elles viennent bien sur des Açores :
Le Sagres, le trois mâts barque école portugais, au grand largue tout dessus...Un quai peint à Punta Delgada :
Une idée pour le nom de mon prochain bateau :
Il ne me reste plus qu'à vous saluer. Mon prochain message sera envoyé de Bousbecque !
Hasta luego !