En arrivant à Béquia nous avons été pris en photo par un photographe local sur un petit zodiac. Voilà le résultat :
Nous étions à plus de 7.5 nœuds par un vent bien soutenu. Le type est un véritable acrobate ! Pas mal hein !
Gabrielle
mardi 20 mars 2012
Premiers bords vers le sud...
Dès le départ de Maryline, Marie-Blanche, Michel et Patrick j'ai comme prévu vu arriver mon premier équipage. Brigitte et Hélène sont arrivées accompagnées de Florence et François. Je navigue avec François depuis plusieurs années. Il est belge mais chirurgien ce qui rattrape le coup et le rend ( très ) fréquentable ! Nous avons longtemps été collègues au CH Dron.
Nous avons décidé de partir plein sud vers les Grenadines de Saint Vincent et après un rapide avitaillement nous avons quitté la Martinique pour Sainte Lucie où j'ai effectué mon carénage. Après une première escale de mise en jambe à Rodney Bay nous nous sommes dirigés plus au sud vers la baie des pitons :
Ce sont des cônes de lave au pied desquels se trouve le mouillage. Ils montent à plus de 700m et sont emblématiques de l'île. On les retrouve sur le drapeau de Sainte Lucie.
Le comité d'accueil local, les "boatboys" s'est chargé de nous conduire au cratère du volcan où l'on trouve une souffrière et des piscines naturelles d'eau chaude le tout en pleine jungle :
La baie est très fréquentée par les bateaux de croisière. Certains sont très classes :
Au fond de la baie la ville de la Souffrière :
Nous avons continué notre route vers le sud et les Grenadines de Saint Vincent. Notre première étape a été Elizabethtown dans l'ile de Bequia. Les boatboys aident à prendre le mouillage pour quelques dollars locaux .
La ville est très plaisante . Elle est pauvre comme toutes les iles anglaises du sud des Antilles mais pas miséreuse. La seule source de revenu est le tourisme et on y est très bien reçu :
Le poissonnier local :
La baie est très belle et très fréquentée par les plaisanciers qui visitent les Grenadines:
J'ai pris en main l'essentiel, la nourriture en me concentrant sur l'apport en protéines :
J'ai également assuré la boulangerie :
Pour le reste les marchés locaux sont bien pourvus :
Le port commercial de Bequia :
Nous sommes ensuite arrivés sur l'ile de Mayreau qui est vraiment au bout du bout :
On est vraiment dans la carte postale :
L'Alizé étant trop fort pour plonger dans les coraux des Tobago nous sommes remontés vers Bequia :
Puis retour à Saint Vincent à Wallilabou où a été tourné "Pirates des Caraïbes". Les décors sont longtemps restés en place mais ont été emporté il y a quelques années par le cyclone Omar :
Les boatboys sur des barquettes à rames de 3m vous attendent au large.On remorque alors le boatboy qui vous aide à vous amarrer à terre sur un cocotier.
Allez, encore deux photos pour la route :
Ensuite il a fallu rentrer au Marin après un bref arrêt à Marigot Bay. Tout le monde a repris l'avion au Lamentin m'abandonnant à mon destin.... Brigitte reviendra dans un mois et dès demain arrivent Myriam et Pierre. Va falloir continuer à naviguer....
J'allais oublier la pêche ! Tout a bien marché sur ce plan là aussi :
A très bientôt !
Nous avons décidé de partir plein sud vers les Grenadines de Saint Vincent et après un rapide avitaillement nous avons quitté la Martinique pour Sainte Lucie où j'ai effectué mon carénage. Après une première escale de mise en jambe à Rodney Bay nous nous sommes dirigés plus au sud vers la baie des pitons :
Ce sont des cônes de lave au pied desquels se trouve le mouillage. Ils montent à plus de 700m et sont emblématiques de l'île. On les retrouve sur le drapeau de Sainte Lucie.
Le comité d'accueil local, les "boatboys" s'est chargé de nous conduire au cratère du volcan où l'on trouve une souffrière et des piscines naturelles d'eau chaude le tout en pleine jungle :
La baie est très fréquentée par les bateaux de croisière. Certains sont très classes :
Au fond de la baie la ville de la Souffrière :
Nous avons continué notre route vers le sud et les Grenadines de Saint Vincent. Notre première étape a été Elizabethtown dans l'ile de Bequia. Les boatboys aident à prendre le mouillage pour quelques dollars locaux .
La ville est très plaisante . Elle est pauvre comme toutes les iles anglaises du sud des Antilles mais pas miséreuse. La seule source de revenu est le tourisme et on y est très bien reçu :
Le poissonnier local :
La baie est très belle et très fréquentée par les plaisanciers qui visitent les Grenadines:
J'ai pris en main l'essentiel, la nourriture en me concentrant sur l'apport en protéines :
J'ai également assuré la boulangerie :
Pour le reste les marchés locaux sont bien pourvus :
Le port commercial de Bequia :
Nous sommes ensuite arrivés sur l'ile de Mayreau qui est vraiment au bout du bout :
On est vraiment dans la carte postale :
L'Alizé étant trop fort pour plonger dans les coraux des Tobago nous sommes remontés vers Bequia :
Puis retour à Saint Vincent à Wallilabou où a été tourné "Pirates des Caraïbes". Les décors sont longtemps restés en place mais ont été emporté il y a quelques années par le cyclone Omar :
Les boatboys sur des barquettes à rames de 3m vous attendent au large.On remorque alors le boatboy qui vous aide à vous amarrer à terre sur un cocotier.
Allez, encore deux photos pour la route :
Ensuite il a fallu rentrer au Marin après un bref arrêt à Marigot Bay. Tout le monde a repris l'avion au Lamentin m'abandonnant à mon destin.... Brigitte reviendra dans un mois et dès demain arrivent Myriam et Pierre. Va falloir continuer à naviguer....
J'allais oublier la pêche ! Tout a bien marché sur ce plan là aussi :
A très bientôt !
Un petit tour en Martinique...
Je reprends mes petits messages interrompus du fait de manque de réseau internet. Comme je vous l'ai expliqué j'ai été rejoint par Maryline et Michel, les futurs beaux-parents de ma plus jeune fille Gabrielle et par leurs amis Marie Blanche et Patrick. Me sachant seul depuis pas mal de temps, ils m'ont pris en charge très gentiment pendant une semaine. Dès leur arrivée ils m'ont invités à manger :
C"était courageux de leur part car ils étaient très fatigués par leur voyage. (A gauche Michel et Maryline. A droite Patrick et Marie-Blanche )
J'ai ainsi pu visiter une bonne partie de la Martinique en leur compagnie. Pour parler vrai, c'est surfait ! Vous n'avez rien perdu en restant bosser en métropole !
Bien sur il y a les plages :
Ça a l'air bien comme ça mais ces plages sont redoutables : elles sont toutes pleines de cocotiers prêts à larguer leur noix sur la tête des paisibles et trop confiants touristes. Par le genre de drame qui pourrait arriver au bois de Boulogne.
Le deuxième danger c'est le soleil ! C'est fou ce qu'il y a comme soleil ! Alors on a essayé la plage les soir mais là attention aux moustiques. Chez nous au moins en février, il y de la neige. Pas de risque de chicoungougna ! Il nous a fallu beaucoup de courage pour prendre cette photo. On était pas du tout rassuré : trop de soleil ! Et je ne parle même pas des requins qui nous guettaient probablement :
Nous nous sommes ensuite enfoncés dans l'intérieur de l'île, façon Stanley et Livingstone. Car là c'est presque la forêt vierge :
Vous voyez, c'est presque aussi inquiétant que la côte. Heureusement il y a de belles habitations coloniales comme la maison Clément :
Partout des arbres immenses :
Devant de danger nous nous sommes réfugiés dans la montagne. Les arbres étaient toujours aussi hauts mais reliés par des passerelles à plus de 20m de hauteur.
Avec mon vertige, j'ai fais ce que j'ai pu . Je n'étais pas vraiment à l'aise ;
Pour prendre ma revanche, j'ai embarqué tout le monde pour une petite sortie en mer de deux jours . Je pensais prendre ma revanche sur ces dames mais elles se sont avérés indestructibles :
Patrick et Michel eux étaient plus fragiles. Nous avons failli les perdre :
Loin d'être une revanche, nous n'avons pas été loin loin d'une Bérézina masculine et nautique !
Mais il y a encore quelque chose de pire que tout cela , quelque chose qui doit définitivement vous dissuader d'entreprendre un tel voyage et de rester bien au chaud à la maison, charentaises aux pieds. Ce danger terrible c'est le rhum ! Il y en a partout sur cette île de perdition. Il sert même de médicament:
Comme vous le voyez, la médecine ici est très orientée... Maryline qui avait jusque là résisté à tout c'est laissé emporter. Une mère de famille jusque là respectable, quelle honte !
Là pour le compte, les hommes ont bien résisté . Fini le vertige et le mal de mer, place à une virilité retrouvée et assumée :
Vous voyez, n'ayez aucun regret. Cette endroit maudit est un lieu de perdition . Restez chez vous et plaignez les malheureux qui n'ont pas su résister aux sirènes tropicales !
C"était courageux de leur part car ils étaient très fatigués par leur voyage. (A gauche Michel et Maryline. A droite Patrick et Marie-Blanche )
J'ai ainsi pu visiter une bonne partie de la Martinique en leur compagnie. Pour parler vrai, c'est surfait ! Vous n'avez rien perdu en restant bosser en métropole !
Bien sur il y a les plages :
Ça a l'air bien comme ça mais ces plages sont redoutables : elles sont toutes pleines de cocotiers prêts à larguer leur noix sur la tête des paisibles et trop confiants touristes. Par le genre de drame qui pourrait arriver au bois de Boulogne.
Le deuxième danger c'est le soleil ! C'est fou ce qu'il y a comme soleil ! Alors on a essayé la plage les soir mais là attention aux moustiques. Chez nous au moins en février, il y de la neige. Pas de risque de chicoungougna ! Il nous a fallu beaucoup de courage pour prendre cette photo. On était pas du tout rassuré : trop de soleil ! Et je ne parle même pas des requins qui nous guettaient probablement :
Nous nous sommes ensuite enfoncés dans l'intérieur de l'île, façon Stanley et Livingstone. Car là c'est presque la forêt vierge :
Vous voyez, c'est presque aussi inquiétant que la côte. Heureusement il y a de belles habitations coloniales comme la maison Clément :
Partout des arbres immenses :
Devant de danger nous nous sommes réfugiés dans la montagne. Les arbres étaient toujours aussi hauts mais reliés par des passerelles à plus de 20m de hauteur.
Avec mon vertige, j'ai fais ce que j'ai pu . Je n'étais pas vraiment à l'aise ;
Pour prendre ma revanche, j'ai embarqué tout le monde pour une petite sortie en mer de deux jours . Je pensais prendre ma revanche sur ces dames mais elles se sont avérés indestructibles :
Patrick et Michel eux étaient plus fragiles. Nous avons failli les perdre :
Loin d'être une revanche, nous n'avons pas été loin loin d'une Bérézina masculine et nautique !
Mais il y a encore quelque chose de pire que tout cela , quelque chose qui doit définitivement vous dissuader d'entreprendre un tel voyage et de rester bien au chaud à la maison, charentaises aux pieds. Ce danger terrible c'est le rhum ! Il y en a partout sur cette île de perdition. Il sert même de médicament:
Comme vous le voyez, la médecine ici est très orientée... Maryline qui avait jusque là résisté à tout c'est laissé emporter. Une mère de famille jusque là respectable, quelle honte !
Là pour le compte, les hommes ont bien résisté . Fini le vertige et le mal de mer, place à une virilité retrouvée et assumée :
Vous voyez, n'ayez aucun regret. Cette endroit maudit est un lieu de perdition . Restez chez vous et plaignez les malheureux qui n'ont pas su résister aux sirènes tropicales !
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