Je reprends mes petits messages interrompus du fait de manque de réseau internet. Comme je vous l'ai expliqué j'ai été rejoint par Maryline et Michel, les futurs beaux-parents de ma plus jeune fille Gabrielle et par leurs amis Marie Blanche et Patrick. Me sachant seul depuis pas mal de temps, ils m'ont pris en charge très gentiment pendant une semaine. Dès leur arrivée ils m'ont invités à manger :
C"était courageux de leur part car ils étaient très fatigués par leur voyage. (A gauche Michel et Maryline. A droite Patrick et Marie-Blanche )
J'ai ainsi pu visiter une bonne partie de la Martinique en leur compagnie. Pour parler vrai, c'est surfait ! Vous n'avez rien perdu en restant bosser en métropole !
Bien sur il y a les plages :
Ça a l'air bien comme ça mais ces plages sont redoutables : elles sont toutes pleines de cocotiers prêts à larguer leur noix sur la tête des paisibles et trop confiants touristes. Par le genre de drame qui pourrait arriver au bois de Boulogne.
Le deuxième danger c'est le soleil ! C'est fou ce qu'il y a comme soleil ! Alors on a essayé la plage les soir mais là attention aux moustiques. Chez nous au moins en février, il y de la neige. Pas de risque de chicoungougna ! Il nous a fallu beaucoup de courage pour prendre cette photo. On était pas du tout rassuré : trop de soleil ! Et je ne parle même pas des requins qui nous guettaient probablement :
Nous nous sommes ensuite enfoncés dans l'intérieur de l'île, façon Stanley et Livingstone. Car là c'est presque la forêt vierge :
Vous voyez, c'est presque aussi inquiétant que la côte. Heureusement il y a de belles habitations coloniales comme la maison Clément :
Partout des arbres immenses :
Devant de danger nous nous sommes réfugiés dans la montagne. Les arbres étaient toujours aussi hauts mais reliés par des passerelles à plus de 20m de hauteur.
Avec mon vertige, j'ai fais ce que j'ai pu . Je n'étais pas vraiment à l'aise ;
Pour prendre ma revanche, j'ai embarqué tout le monde pour une petite sortie en mer de deux jours . Je pensais prendre ma revanche sur ces dames mais elles se sont avérés indestructibles :
Patrick et Michel eux étaient plus fragiles. Nous avons failli les perdre :
Loin d'être une revanche, nous n'avons pas été loin loin d'une Bérézina masculine et nautique !
Mais il y a encore quelque chose de pire que tout cela , quelque chose qui doit définitivement vous dissuader d'entreprendre un tel voyage et de rester bien au chaud à la maison, charentaises aux pieds. Ce danger terrible c'est le rhum ! Il y en a partout sur cette île de perdition. Il sert même de médicament:
Comme vous le voyez, la médecine ici est très orientée... Maryline qui avait jusque là résisté à tout c'est laissé emporter. Une mère de famille jusque là respectable, quelle honte !
Là pour le compte, les hommes ont bien résisté . Fini le vertige et le mal de mer, place à une virilité retrouvée et assumée :
Vous voyez, n'ayez aucun regret. Cette endroit maudit est un lieu de perdition . Restez chez vous et plaignez les malheureux qui n'ont pas su résister aux sirènes tropicales !
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