Gabrielle

Gabrielle

mardi 30 août 2011

Punta Delgada et Santa Maria...

Brigitte et Myriam qui nous ont quitté à Terceira sont déjà au boulot les malheureuses...


Nous avons repris la route jusqu'à Sao Miguel. Nous étions quatre pour cette étape, ayant embarqué en "bateau-stop" Yann, un breton de Trébeurden, amoureux fou d'une açorienne indocile qu'il poursuit d’ile en ile. Le trajet s'est fait au moteur en pleine pétole.
Nous n'avons fait qu'une brève escale à Punta Delagada. C'est un grand port moderne où a été construit une marina sur-dimensionnée ( merci Feder...), vide au 9/10eme. Un horrible front de mer, façon côte belge du pauvre, masque la vieille ville:
C'est dommage car, derrière ce rideau de béton, la ville a du charme :


Mais, si comme nous vous venez un dimanche, soyez armés, l'endroit est désert ! Pour vous dire, même les chinois étaient fermés... L'ile est aux dires de tous très belle mais nous n'y sommes restés qu'une nuit. Il faut penser à avancer vers les Canaries.
Après avoir laissé Yann à ses rêves, nous avons mis le cap vers Santa Maria qui est à l’extrême sud-est de l'archipel.L'étape a été très dure mais la volonté de fer d'un équipage robotique et fanatisé est venue à bout des éléments déchainés:
C'est à peine si nous avons pris le temps de taquiner la dorade coryphène. Depuis le départ de Brigitte et Myriam on rumine...Mais faut quand même se nourrir et se tenir propres !

Comme Graciosa,  Santa Maria est un bout du monde:  4000 habitants autour d'un volcan qui culmine à 590m.La "ville" principale, Vila da Porto domine le port:
Le port est impressionnant . Entièrement remis à neuf on lui a associé une marina tip-top mais peu fréquentée.
 Une énorme digue le protège du large.
Et c'est qui qui a banqué? Saint Feder Bien sur ! Feder aboule le pognon et le président des Açores inaugure. Carlos Manuel pense a tout : systématiquement la participation de Bruxelles est évoquée par un panneau  "auto-dégradable", le show de Carlito a droit en fonction des cas au marbre, à la faïence à l'acier inoxidable :

Sur l'ile Feder a même financé une des supérettes locales...
La première chose qui frappe ici c'est le changement de climat : il fait plus sec, plus chaud, il y a partout des cactus, la nuit concert de grillons et , malheureusement, attaques de moustiques
.Le bourg est mi-retapé, mi-ruiné. Ici, l'auberge de la jeunesse qui se termine :

IL surplombe la mer et le port :

Arnold pour cette visite a mis son nouveau short dont il est très fier : 6,95 € chez le chinois. Surtout ne pas lui faire remarquer son look "coiffeur parisien", il le prendrait mal !
Demain, si le temps le permet nous irons vers l'intérieur de l'ile. Le bus, typiquement açorien , ne sera pas très utilisable : pas d'horaire consultable, pas  de trajet en boucle, il va vers une extrémité de l'ile un jour mais n'en revient parfois que le lendemain. On verra bien.
Allez, je vous quitte et vous laisse à votre rentrée. A bientôt



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