Trois mois déjà que je suis rentré. J'ai retrouvé ma famille, mes amis et le monde avec beaucoup de plaisir et ma vie sociale a été très chargée ces derniers temps. J'ai re-travaillé aussi, un peu... Mais tout a une fin : au 31 décembre j'aurai raccroché le bistouri pour de vrai. Dernier bloc le 22 . Je terminerai comme j'ai débuté, par une hernie.
Mon planning devient serré . D'abord les fêtes : Noël dans le nord, nouvelle année dans le midi. Puis dès le 4 janvier retour à Ténérife pour préparer et avitailler le bateau. Départ pour la Martinique entre le 12 et le 15 janvier.
J'ai trouvé un pigeon pour traverser avec moi. C'est Christian Noël, un vieux pote d'internat voileux depuis toujours mais avec un côté obscur : il est néphrologue ! Je vous sens inquiets: les néphrologues c'est rien que des intellos incompréhensibles, peu adaptés socialement, au comportement erratique. Tout ceci est vrai mais je dois faire avec, ma "belgian dream team" ne pouvant être de la partie. L'essentiel est là : comme moi Christian rêve de transat depuis toujours.
Aux Antilles je serai rejoint par beaucoup de monde.Cela ne sera pas de l'exploration en solo. Je vous expliquerai au fur et à mesure.Je dois maintenir un petit suspens pour vous titiller ...
Je reprends donc mes petits message et espère que vous les lirez.
Veuillez agréer chers amis l'expression etc, etc...
Gabrielle
dimanche 18 décembre 2011
jeudi 29 septembre 2011
Las Galletas : J-1 avant le retour...
Voilà, tout a une fin et la première partie du voyage se termine . Nous sommes partis au matin du 23 septembre de Santa Cruz de Ténérife pour nous diriger vers le port de Las Galletas au sud de l'île où j'avais de longue date réservé une place pour y laisser "Gabrielle " jusqu'à la fin de l'année.
Cette navigation a été courte et rapide. Au tout début le paysage était plaisant :
Mais rapidement ça c'est gâté :
Vues la population et l'activité touristique intense, il faut de l'énergie...Il a fallu se concentrer sur la navigation qui a été amusante le vent étant frais et sur la pêche :
Notre dernière coryphène, 60 cm, mangée le soir même.Là, elle vit encore et a de superbes couleurs qui disparaissent quasi instantanément quand elle meurt. La dorade devient grise. C'est un peu triste mais de là à rejeter à la mer un poisson aussi bon !
Et l'un dans l'autre nous sommes arrivés à Las Galletas. C'est un petit port de pêche "perfectionné" au début des années 60 pour absorber le plus grand nombre de touristes possible. Cette politique a occasionné quelques dommages collatéraux. La ville est à la pointe sud de l'île, au pied d'un gigantesque volcan, le Teide, qui atteint 3718 m. Nous l'avons observé la première fois a plus de 50 km en mer :
Le volcan domine le port et la ville. C'est ici le seul élément "humain":
Le reste est très discutable. La ville est construite au carré avec deux places, la plus grande étant très active le soir quand les canariens font le "passeo". Le front de mer est à l'avenant. Les restaurants qu'ont y trouve se sont aussi adaptés. A la carte : moules" à la belge", hamburgers, wurst allemandes...
Dès que la ville s'arrête c'est le désert avec de grandes bananeraies sous toiles protectrices. Arnold et Martine sont allés en bus jusqu'à Los Christanios, la grande ville du sud avec Los Americas, c'était encore pire... Bref, hormis le soleil qui est garanti, rien de très attirant. Car pour le soleil, ça fonctionne : température bloquée entre 25 et 30°, pas une goutte de pluie, peu de nuages et encore très passagers.L'intérieur de l'île où ne vont que peu de touristes est, semble-t-il,très beau mais pour moi pas de visite possible. La préparation de Gabrielle pour ses trois mois de ponton a pris du temps.
Je prends demain l'avion du retour. Je ne voudrais pas vous laisser sur une mauvaise impression alors voici pour le plaisir des photos qui n'ont rien à voir avec le tourisme industriel. Elles viennent bien sur des Açores :
Le Sagres, le trois mâts barque école portugais, au grand largue tout dessus...Un quai peint à Punta Delgada :
Une idée pour le nom de mon prochain bateau :
Il ne me reste plus qu'à vous saluer. Mon prochain message sera envoyé de Bousbecque !
Hasta luego !
Cette navigation a été courte et rapide. Au tout début le paysage était plaisant :
Mais rapidement ça c'est gâté :
Vues la population et l'activité touristique intense, il faut de l'énergie...Il a fallu se concentrer sur la navigation qui a été amusante le vent étant frais et sur la pêche :
Notre dernière coryphène, 60 cm, mangée le soir même.Là, elle vit encore et a de superbes couleurs qui disparaissent quasi instantanément quand elle meurt. La dorade devient grise. C'est un peu triste mais de là à rejeter à la mer un poisson aussi bon !
Et l'un dans l'autre nous sommes arrivés à Las Galletas. C'est un petit port de pêche "perfectionné" au début des années 60 pour absorber le plus grand nombre de touristes possible. Cette politique a occasionné quelques dommages collatéraux. La ville est à la pointe sud de l'île, au pied d'un gigantesque volcan, le Teide, qui atteint 3718 m. Nous l'avons observé la première fois a plus de 50 km en mer :
Le volcan domine le port et la ville. C'est ici le seul élément "humain":
Le reste est très discutable. La ville est construite au carré avec deux places, la plus grande étant très active le soir quand les canariens font le "passeo". Le front de mer est à l'avenant. Les restaurants qu'ont y trouve se sont aussi adaptés. A la carte : moules" à la belge", hamburgers, wurst allemandes...
Dès que la ville s'arrête c'est le désert avec de grandes bananeraies sous toiles protectrices. Arnold et Martine sont allés en bus jusqu'à Los Christanios, la grande ville du sud avec Los Americas, c'était encore pire... Bref, hormis le soleil qui est garanti, rien de très attirant. Car pour le soleil, ça fonctionne : température bloquée entre 25 et 30°, pas une goutte de pluie, peu de nuages et encore très passagers.L'intérieur de l'île où ne vont que peu de touristes est, semble-t-il,très beau mais pour moi pas de visite possible. La préparation de Gabrielle pour ses trois mois de ponton a pris du temps.
Je prends demain l'avion du retour. Je ne voudrais pas vous laisser sur une mauvaise impression alors voici pour le plaisir des photos qui n'ont rien à voir avec le tourisme industriel. Elles viennent bien sur des Açores :
Le Sagres, le trois mâts barque école portugais, au grand largue tout dessus...Un quai peint à Punta Delgada :
Une idée pour le nom de mon prochain bateau :
Il ne me reste plus qu'à vous saluer. Mon prochain message sera envoyé de Bousbecque !
Hasta luego !
jeudi 22 septembre 2011
Santa Cruz de Tenerife...
Nous sommes arrivés très rapidement de Las Palmas par un vent frais très favorable. L'arrivée sur Santa Cruz est très impressionnante . L'ile est très jeune et le relief très acéré.
La ville est bâtie comme Las Palmas : le port, une autoroute ( ici en construction et sera souterraine), un front de mer très "costa brava années soixantes" .
Le boulevard de front de mer :
La marina est quasi invisible, noyée dans les darses du port :
A première vue, l'ensemble n'est pas attirant. Pourtant, immédiatement derrière le rideau d'immeubles, se trouve le centre ville. En grande partie piétonnier, il est très actif et plaisant. Las Palmas manquait de ce côté à la fois humain et très espagnol ( attention : les gens ici se ressentent Canariens mais, pour nous ,ça fait surtout espagnol ...)
Il y a de très beaux jardins avec une végétation plus africaine ou tropicale que méditerranéenne.
La ville s'est et se bâtit sur une ancienne ville d'allure plus coloniale si on en croit les vieilles photos mais il ne reste que peu de bâtiments anciens.
Au contact du centre ville, une raffinerie. Je sais bien qu'il pratique de les placer près des ports, mais quand même! Même à Dunkerque elle est moins visible ( mais plus odorante...)
:
Dans ce quartier, tout est neuf :
On y trouve des mall à l'américaine :
Mais ces grands ensembles n'ont pas fait disparaitre le petit commerce qui est très vivant :
Au total, cette grande ville peu engageante de prime abord, est très plaisante par l'ambiance qui y règne. De façon surprenante elle est très peu touristique. Quasi personne n'y parle, même mal, l'anglais. Cela ne m'a pas facilité les choses dans les multiples achats que j'y ai fait pour réparer et améliorer le bateau n'ayant pas d'autre possibilité de le faire avant longtemps.
Demain nous partons vers le port de Las Galétas où j'ai retenu une place jusqu'à la mi-janvier. Ça sent de plus en plus le retour....
La ville est bâtie comme Las Palmas : le port, une autoroute ( ici en construction et sera souterraine), un front de mer très "costa brava années soixantes" .
Le boulevard de front de mer :
La marina est quasi invisible, noyée dans les darses du port :
A première vue, l'ensemble n'est pas attirant. Pourtant, immédiatement derrière le rideau d'immeubles, se trouve le centre ville. En grande partie piétonnier, il est très actif et plaisant. Las Palmas manquait de ce côté à la fois humain et très espagnol ( attention : les gens ici se ressentent Canariens mais, pour nous ,ça fait surtout espagnol ...)
Il y a de très beaux jardins avec une végétation plus africaine ou tropicale que méditerranéenne.
La ville s'est et se bâtit sur une ancienne ville d'allure plus coloniale si on en croit les vieilles photos mais il ne reste que peu de bâtiments anciens.
Au contact du centre ville, une raffinerie. Je sais bien qu'il pratique de les placer près des ports, mais quand même! Même à Dunkerque elle est moins visible ( mais plus odorante...)
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Dans ce quartier, tout est neuf :
On y trouve des mall à l'américaine :
Mais ces grands ensembles n'ont pas fait disparaitre le petit commerce qui est très vivant :
Au total, cette grande ville peu engageante de prime abord, est très plaisante par l'ambiance qui y règne. De façon surprenante elle est très peu touristique. Quasi personne n'y parle, même mal, l'anglais. Cela ne m'a pas facilité les choses dans les multiples achats que j'y ai fait pour réparer et améliorer le bateau n'ayant pas d'autre possibilité de le faire avant longtemps.
Demain nous partons vers le port de Las Galétas où j'ai retenu une place jusqu'à la mi-janvier. Ça sent de plus en plus le retour....
mardi 20 septembre 2011
Santa Cruz de Ténérife...
Nous sommes arrivés hier à Ténérife. La navigation a été très rapide et facile par un vent portant frais. Au premier abord la ville est plus avenante que Las Palmas. J'ai pas mal bricolé aujourd'hui. Demain visite...
lundi 19 septembre 2011
Las Palmas...
Aujourd'hui, comme prévu je vous emmène faire une visite de Las Palmas, capitale de Gran Canaria. Martine et Arnold nous accompagnerons. Faut bien que les sorte !
Las Palmas c'est d'abord un grand port très actif par lequel tout arrive ( sauf les touristes qui préfèrent manifestement l'avion ).
La marina est logée dans un recoin du port, écrasée contre le front de mer :
La plage du front de mer est très courue par les canariens.
La ville à 95 pour cent est moderne, construite à partir des années soixante lors du boom des vacances en Espagne. Tout a été fait sur les mêmes principes que la Costa Brava ou la Costa del sol. Il n'y a pas grand chose à en dire.Le front de mer fait riche mais dès qu'on quitte le centre ça se dégrade :
L'autoroute est sur le bord de mer, seule zone plane de l'ile.La périphérie est strictement superposable sur ce qui se voit en France, mêmes zones industrielles, mêmes enseignes :
Bref, pas la peine de faire le voyage pour voir ça. La vieille ville néanmoins rachète l'ensemble. Comme le vieux Lille, elle est restaurée à grands frais. Pas mal de choses restent à faire mais l'ensemble à de la classe.
La cathédrale d'abord. L'extérieur est austère mais l'intérieur est très beau. Pas de photos : c'était dimanche et les offices succédaient aux offices.
La maison de Christophe Colomb ( une de plus ...). Elle a été très remaniée. Pas sur du tout qu'elle soit fidèle à ce qu'elle était au XVème.
Les rues sont belles mais le quartier est limité en surface.
Au contact même de la vieille ville, les quartiers populaires :
L'ensemble est agréable , se visite rapidement. De là a dire que cela vaut le voyage... Les espagnols bien que plus coincés que les Açoriens ont toujours été gentils et serviables. Chose curieuse dans un temple du tourisme de masse, très peu parlent anglais ou allemand. Je me suis débrouillé avec un "espagnol sans peine" trouvé dans les toilettes de Praia da Vitoria, une grammaire offerte par ma mère et un lexique Harraps. Cela n'a pas toujours été simple mais, voyant mes efforts désespérés, les Canariens amusés ont toujours été complaisants.
Demain, si le temps s'y prête car le vent monte, départ pour Ténérife où je laisserai le bateau quelques mois.
Las Palmas c'est d'abord un grand port très actif par lequel tout arrive ( sauf les touristes qui préfèrent manifestement l'avion ).
La marina est logée dans un recoin du port, écrasée contre le front de mer :
La plage du front de mer est très courue par les canariens.
La ville à 95 pour cent est moderne, construite à partir des années soixante lors du boom des vacances en Espagne. Tout a été fait sur les mêmes principes que la Costa Brava ou la Costa del sol. Il n'y a pas grand chose à en dire.Le front de mer fait riche mais dès qu'on quitte le centre ça se dégrade :
L'autoroute est sur le bord de mer, seule zone plane de l'ile.La périphérie est strictement superposable sur ce qui se voit en France, mêmes zones industrielles, mêmes enseignes :
Bref, pas la peine de faire le voyage pour voir ça. La vieille ville néanmoins rachète l'ensemble. Comme le vieux Lille, elle est restaurée à grands frais. Pas mal de choses restent à faire mais l'ensemble à de la classe.
La cathédrale d'abord. L'extérieur est austère mais l'intérieur est très beau. Pas de photos : c'était dimanche et les offices succédaient aux offices.
La maison de Christophe Colomb ( une de plus ...). Elle a été très remaniée. Pas sur du tout qu'elle soit fidèle à ce qu'elle était au XVème.
Les rues sont belles mais le quartier est limité en surface.
Au contact même de la vieille ville, les quartiers populaires :
L'ensemble est agréable , se visite rapidement. De là a dire que cela vaut le voyage... Les espagnols bien que plus coincés que les Açoriens ont toujours été gentils et serviables. Chose curieuse dans un temple du tourisme de masse, très peu parlent anglais ou allemand. Je me suis débrouillé avec un "espagnol sans peine" trouvé dans les toilettes de Praia da Vitoria, une grammaire offerte par ma mère et un lexique Harraps. Cela n'a pas toujours été simple mais, voyant mes efforts désespérés, les Canariens amusés ont toujours été complaisants.
Demain, si le temps s'y prête car le vent monte, départ pour Ténérife où je laisserai le bateau quelques mois.
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